École Interministérielle de Formation des Cadres de l'AILCT

Centre de formation

Le pilier 1 est l’école interministérielle de formation des cadres. 22 formations sont proposées autour de nombreuses thématiques (87 sessions de formation – 89 juste avant la pause estivale). Ces formations sont essentiellement dédiées aux décideurs des pays contributeurs, leur permettant ainsi d’acquérir les compétences nécessaires pour anticiper la menace et réagir de manière efficiente et prompte, afin de préserver l’intégrité de leurs nations.

Deux types de formations

Avec son approche globale de la lutte contre le terrorisme, l’AILCT forme des cadres africains sur l’ensemble des thématiques liées à la lutte contre le terrorisme : de la prévention de la radicalisation, au soutien aux victimes du terrorisme en passant par le traitement judiciaire du terrorisme. Afin de renforcer efficacement les capacités des Etats partenaires, l’Académie a développé au sein de son premier pilier deux types de formations : les formations généralistes et les formations de spécialisation.

Les formations généralistes

  • Public de praticiens de la lutte contre le terrorisme
  • Formations centrées sur le travail multiservices et interministériel
  • Découverte du travail et du rôle de chacun

Création d’un cadre de connaissances commun

Les formations de spécialisation

  • Public de praticiens spécialistes
  • Approfondissement des savoirs, des techniques et des compétences
  • Thématiques plus restreintes
  • Plusieurs niveaux de formations
  • Durée souvent plus longue

Formations centrées sur la pratique

Une pédagogie innovante

Une approche régionale

Dans un contexte régional de plus en plus dégradé, la Côte d’Ivoire s’impose comme un pivot stratégique de la lutte anti-terroriste aux frontières communes du Sahel et du Golfe de Guinée. L’AILCT s’attache à mettre à profit l’expertise africaine pour former les futurs cadres, techniciens et militaires africains, en favorisant l’échange entre les différents pays.

Des experts adaptés aux réalités du terrain

L’Académie intègre systématiquement des experts ivoiriens, en plus de ceux français et des pays contributeurs, toujours de haut niveau dans chacun des stages. Les formations bénéficient ainsi des savoir-faire théoriques et techniques de lutte anti-terroriste, tels qu’éprouvés sur le continent africain.

La clé de l’interministérialité

Apprendre à collaborer, développer une meilleure compréhension du rôle de chacun est indispensable pour une lutte contre le terrorisme efficace. L’interministérialité est au cœur du projet de l’AILCT qui associe les ministères de la Justice, de l’Intérieur, de la Défense et bientôt des Finances, aussi bien chez les experts que chez les stagiaires, qui repartent ainsi avec  des contacts et une vision globale dans leur domaine.

Des formations adaptables

L’Académie adapte le contenu de chaque formation aux profils et nationalités des stagiaires pour mieux répondre à leurs attentes en matière de lutte anti-terroriste. À la demande des pays contributeurs, l’AILCT compte proposer des stages à la carte au format Accra.

Cas pratiques et bonnes pratiques

Toutes les formations comportent des formations pratiques ou des simulations afin de concrétiser les apprentissages théoriques dans le cadre du pilier 1, l’AILCT dispose aussi d’un centre d’entrainement et s’impose une grande exigence vis-à-vis de son utilisations.

Un public interministériel et diversifié

Les stagiaires formés au sein de cette école interministérielle des cadres sont issus de différents ministères et possèdent des profils diversifiés et complémentaires.

Depuis 2019, nous avons formé…

1415

Nombre de stagiaires

192

Nombre de femmes

1223

Nombre d’hommes

115

Nombre de stagiaires provenant des ministères de la défense 

489

Nombre de stagiaires provenant des ministères de la justice

520

Nombre de stagiaires provenant des ministères de l’intérieur

Prochainement, l’Académie sera en mesure d’offrir des formations ouvertes à la société civile.

Des installations modernes

Entre 2019 et 2022, en plus d’un budget de fonctionnement et d’équipement de 6 m€, la France a financé à hauteur de 18 m€ une première tranche de travaux d’infrastructures sur un terrain de 1 200 hectares mis à disposition du projet par l’État ivoirien.

La première tranche de travaux, livrée début 2022, comprend des infrastructures dédiées à l’administration et la tenue des formations.