Jour 1

Jour 2

Jour 3

Note conceptuelle

Contexte général

Au lendemain des indépendances, l’Afrique a été le théâtre de violents conflits de nature diverse : entre crises politiques et sécessionnistes. Depuis plusieurs décennies, elle se trouve confrontée à l’action violente des groupes terroristes, constitués en deux principales tendances (Al-Qaida, Daesh). Ces dernières années, ces mouvements extrémistes se métamorphosent, développent sans cesse des métastases pour étendre leurs zones d’influence.

Dans ce projet d’expansion, les ressources humaines à la fois combattantes et logisticiennes constituent un enjeu majeur. Ainsi, sont formulées de nombreuses offres et rhétoriques pour séduire des différents segments et composantes du corps social. Parmi ceux-ci figurent les femmes dont, selon des données de terrain, sont embrigadées à divers niveaux dans la conflictualité terroriste. La nature de participation de celles-ci évolue significativement – longtemps perçues comme des victimes – les femmes jouent un rôle de combattant. Dans des régions de peuplement et de géographie diversifiées, allant du Sahel, au Bassin du Lac Tchad, et du Golfe de Guinée – sans épargner le Littoral Swahili – le Centre et le Sud du continent, les femmes sont, de manière générale, les premières victimes des mouvements terroristes. Elles sont enlevées, mariées de force ou destinées à servir d’esclaves sexuelles.